Grace ... ?

{ This Is The Story Of My
Life.

Histoire :

12 mai 1920, 9h15 du matin.
« Did I wish it just once ? »

Un cri strident s'échappa de la chambre au fond du couloir. Une sage-femme accourut dans le couloir sombre, tenant des serviettes propres dans les mains et des draps. Elle était suivit par une autre femme qui quant à elle tenait une bassine presque pleine et tentait tant bien que mal de ne rien renverser sur le chemin. La porte s'ouvrit et un autre crie s'échappa du fond de cette même pièce. Une femme, brune, les cheveux mouillés de sueur, le visage crispé de douleur, se tordait comme elle le pouvait, agrippant les deux bonnes qui la tenait fermement de chaque côté du lit. On lui passa une éponge sur le front, on tenta de la calmer, de lui expliquer les exercices de respiration, de la forcer à pousser, mais elle n'en pouvait plus et criait de plus en plus fort. Cela faisait maintenant quatre heures qu'elle tentait de donner naissance à un petit être, qui lui, se refusait à sortir.

On l'agrippa de nouveau fermement, on lui cria de pousser le plus fort qu'elle put, une dernière fois, juste une. Et, alors qu'elle allait abandonner, à bot de souffle et de forces, l'une des femmes s'exclama d'une voix enjouée : « Ça y est ! Je l'ai ! Je l'ai ! » La jeune femme posa alors la tête sur l'oreiller trempé qui l'avait soutenu durant ses quatre longues heures et perdit connaissance. On s'extasia devant ce petit bébé qui apparaissait enfin, on cria dans toute la chambre que c'était une petite fille, les bonnes la nettoyèrent avec entrain et on la posa dans un petit couffin près de sa mère. Tout le monde la couva des yeux pendant quelques minutes, puis ils se décidèrent à quitter les lieux jusqu'au réveil de Madame. Quand finalement celle-ci se réveilla, elle dénia à peine prendre son enfant dans ses bras et la repoussa presque avec dégoût. On s'offusqua, mais personne n'osa rien dire.


12 octobre 1929, 11h00.
« What did I do ? What's going wrong with me ? »

Comme à mon habitude à cet âge là, j'aimais sautiller dans toute la maison, dans les couloirs, ma poupée à la main, comptant mes pas. C'était à vrai dire l'une des seules distraction que j'avais vraiment à cette époque, puisque j'étais assez seule, pendant qu'Eleonora s'occupait de la cuisine. Je passai du rez-de-chaussée au premier étage, je montai au second étage et redescendai tout en hurlant de joie : Je battai à chaque fois une record de rapidité. Ce jour-là, ma mère était, pour une fois, à demeure, mais malheureusement elle n'était point là pour me faire plaisir. Elle avait décidé de prendre quelques jours de "repos" avant de reprendre le tournage de son nouveau projet cinématogragraphique. Comme je ne la voyait que très peu souvent, j'eu la bonne idée de tenter de m'incruster discrètement dans sa salle de réunion, sorte de petit salon privée qu'elle s'était installée au premier étage, et dans lequel elle recevait très souvent du monde. Je passai délicatement dans l'embrasure de la porte, me calai contre le mur de droite, derrière un fauteuil, et observai la scène avec intérêt. Ma mère était en grande discution avec un homme d'une cinquantaine d'années, ils avaient l'air de bien s'entendre et rigolai gentiment. Par mes gardes, j'eus le malheur de faire un geste maladroit qui me fit presque immédiatement repérer. Son visage se figea, elle tourna vers moi des yeux froid et sévère, ses traits se crispèrent, je ne savais plus que faire, elle m'horrifiait et me pénétrait violemment de son regard plein de haine.

« Que fais-tu là Grace ? me demanda-t-elle d'un ton froid et ferme, je croyais t'avoir pourtant déjà dit que lorsque je suis dans ce salon, cela signifie que je suis occupée et que je ne veux pas être dérangée.
- Je... Je suis désolée... Je ne voulai pas...
- Sors tout de suite. Tu n'as rien à faire ici. »

Elle attendit que je quitte les lieux, puis se tourna de nouveau vers son visiteur et afficha son sourire habituel, comme si rien ne s'était produit.


24 août 1936, 16h00.
« Thanks for trusting me... »

Le soleil inondait le jardin de ses rayons lumineux et doux. Il était à peu près 16h00 de l'après-midi, j'étais allongée sur l'herbe, une brindille dans la bouche, j'observai les nuages en imaginant les formes que pouvait représenter chacun d'entre eux. Eleonora, ma marraine, était évidemment présente, depuis toujours d'ailleurs. Elle avait soutenu ma mère dans chacun de ses gestes depuis leur plus tendre enfance, et elle s'occupait de moi chaque fois que ma mère était occupée, c'est à dire, tout le temps. Elle était devenue comme une seconde mère pour moi. D'ailleurs, loin de plaire à ma mère biologique, j'aimais à l'appeler « maman », lorsque nous nous trouvions réunies, histoire de voir sa réaction. Il m'était sans doute idiot de penser que ce simple mot pouvait la rendre jalouse, et pourtant c'était le cas. Au plus profond de son être, elle s'en voulait de ne pas être la seule personne que je devais aimer et appeler ainsi, mais elle n'y pouvait rien, elle n'avait pas d'amour à me donner, elle m'avait choisit elle-même cette mère de substitution.

« Quand rentre maman ?
- Je ne sais pas vraiment ma chérie, elle ne m'a pas donné de date précise. Bientôt... »

Ce mot résonnait dans ma tête comme un écho brutal de la réalité. Je l'entendais chaque jour depuis plus d'un mois, et maintenant il n'avait plus aucun sens pour moi. Eleonora se leva brusquement, se dirigea vers la maison, je me redressait vivement et craignit de l'avoir blessée. Je la regardai s'éloigner sans rien dire, je pouvais apercevoir les traits de son visage qui affichait la tristesse d'une femme qui sait qu'elle ne pourra jamais me rendre ce bonheur que je cherche éperdument : Passer une journée complète dans les jupons de ma mère, rire avec elle, acquérir une certaine complicité à ses côté, me sentir forte et puissante. La nuit était tombée à présent, il était 19h30 passé et toujours pas la présence d'Eleonora. Serait-elle si malheureuse ? Etait-ce la fois de trop ? Je partis à sa recherche dans tout le bâtiment, mais ne la trouva pas. Un bruit étrange attira mon attention, il venait de la cave. Je m'en approchait avec précaution, me demandant ce qui pouvait bien s'y passer. Je descendis en tremblant de la tête au pieds les petites marches de bois et, dans le noir du sous-sol, aperçut une ombre recroquevillée sur elle-même, un cadavre gisait à côté d'elle. Je poussai un cri, me précipitait vers l'étage et courut à ma chambre. Eleonora m'y rejoint quelques minutes plus tard, nous avions toutes deux la peur au ventre, mais pas pour les mêmes raisons.

« Tu me promets de garder ce secret en échange ?
- Oui, mais tu fais ce que tu as dis !
- Oui, mais ne le dis à personne, je t'en prie, pour moi... »



02 septembre 1943.
« My life has changed forever, thanks to you... »

Depuis que j'étais au courant de sa vraie identité, de ce secret qu'elle cachait depuis longtemps, très longtemps. De temps en temps, nous échangions des regards intimes, maintenant, je pouvais comprendre certains de ses comportements, je pouvais savoir lorsqu'elle désirait être seule, je pouvais deviner ce qu'elle avait par sa façon d'être à un moment précis : Je la connaissait mieux que personne. La seule chose qui nous éloignait l'une de l'autre était le fait que je ne sois pas comme elle. J'espérais avec avidité qu'elle se déciderait enfin à me transformer, à me permettre d'être comme elle, à pouvoir changé totalement de vie. Je me sentais mal, j'étais oppressée, seule et je me sentais un peu idiote. Je ne vivais plus avec elle depuis quelque temps déjà, mais nous étions devenu presque inséparable, tant elle avait besoin de se rassurer et de se dire que j'étais là pour la soutenir, en cas de coups dur, que j'étais simplement une présence comme une autre qui pouvait la rassurer, simplement. Elle devait sans doute se dire que tant que j'étais différente d'elle, moi je la protégeait, mais qu'une fois que nous serions liées de par notre nature, ce serait à elle de le faire.
Mais à force de patience, ce jour arriva, et en début de soirée, alors que nous lisions tranquillement dans le petit salon de mon appartement, elle se tourna vers moi et me fixa de ce regard léger et tendre qui indiquait qu'elle se sentait prête et qu'elle me sentait prête de même. Je me souviendrait toujours de cette sensation, ses canines écorchant ma peau, pénétrant ma chair et mon sang. Je me souviens de la première chose à laquelle j'ai pensé lorsque ce fut terminé : délivrance. J'avais l'impression qu'elle m'avait sauvé d'une existence monotone, qu'elle avait sauvé mon histoire, ma destinée, qu'elle avait fait disparaître tout le chagrin que ma mère avait installé au fond de mon cœur et qu'elle avait amplifié les sentiments maternelles que je ressentais envers elle, cette marraine qui m'avait toujours protégée et aider, amusé et distraite. Nous n'avons pas parlé, nous nous sommes observée, je revivais, je devenais quelqu'un ou quelque chose, mes sens et mon instinct se développèrent considérablement, je devins quelqu'un d'autre : Grace Appleby.

La Raison de votre venue à l'hôtel : Je devais changer d'atmosphère, m'évader et m'épanouir dans une autre vie, m'éloigner. C'est l'endroit idéal pour moi puisque j'ai de la nourriture à volonté et je fais un job qui me plais. Ma vie a changé, elle prend un sens.

Aujourd'hui : Je vis un peu au jour le jour actuellement, je ne me sens pas vraiment la force d'envisager quoi que ce soit, mis à part peut-être donner un sens et poser un nom sur ce que je ressens envers Hayden. Le reste, je l'avoue, m'importe peu pour le moment.

Amour : Hayden est on ne peut plus étrange et différent des autres, je sais qu'il est attiré par moi, je sais que je ne suis pas indifférente aux regards qu'il pose parfois sur moi et je sais aussi que j'ai peur. Je n'ai jamais été très douée avec les hommes, et le simple fait de penser à m'attacher m'horrifie je crois. Est-ce par peur qu'il me laisse tomber au bout de peu de temps, ou par peur de ne pas arriver à le cerner, de ne pas arriver à contrôler et de me perdre dans mes sentiments ? Peut-être ai-je peur du bonheur ?

Amitié : Il y a cette jeune femme, Allison Parker, elle semble vouloir être amie avec moi, je sens que l'on s'entend bien lorsqu'on se parle, mais est-ce vraiment possible d'être amie avec une mortelle ? Je veux dire, comment pourrai-je lui cacher assez longtemps ma vraie nature ? Oui, parce qu'elle ne doit pas l'apprendre, sans quoi le répercutions seraient trop grandes. Mais, je suis une femme de risques, je crois que je vais tenter l'expérience.. Après tout, que vais-je y perdre ?

Haine : Je sens son regard se poser sur moi lorsque l'on se croise, je sens sa présence au loin durant mon service, je ressens une haine qui émane de sa personne, mais je ne sais pas si elle m'est véritablement destinée ou si il me confond avec quelqu'un d'autre ? Parce que, sans vouloir paraître idiote, je n'ai vraiment aucun souvenir de cet homme... Tout ce que je sais, c'est son nom : Ethan Law[/b.] Est-il dangereux ? Je le saurais bien assez tôt.

[b]Famille : A présent je n'ai plus de famille. Eleonora et moi n'avons plus de contact, ma mère est morte et je n'ai jamais connu mon père. Je ne sais guère s'il vit encore et je m'en contre fiche pas mal. Je n'ai pas besoin d'eux pour avancer, je me suis passée de ma mère très tôt, alors pourquoi pas continuer ainsi. Des frères et soeurs ? Je ne pense pas en avoir, même si, dans le cas contraire, ils ne seraient point reniés.

Bienvenue =)
Bonne continuation

Arf le design c'est pour coller au contexte^^Mais je pense que le prochain ne sera pas aussi noir lol^^

Kate Beckinsaleeee

Bienvenue

Bienvenue !

Merciii à vous tous !!!
J'avance petit à petit dans ma fiche, on se revoit dans... 3 mois
*Ok je sors *

J'me dépêcheeee !!! xD

N'empeche que tu dis ça en rigolant mais yen a qui mettent effectivement trois mois à faire leur fiche lol^^ Bon courage ^^

Sympa ! Moi je vais essayer de faire plus vite, hein
Merciii <3

Bienvenue à toi

Bienvenue belle Grace ^^

Merci vous deux !! =)
Bon bon normalement je la fini ce soir cette $%@#* de fiche

Merci Jillian pour l'info

EDIT : Ouai non, plus compliqué que prévu, mais bientôt, bientôt... xD

Merci Melinda =)
Voilààààà J'ai enfin fini !!!!

Alors, alors, alors ????

Tout est ok je valide ^^ n'oublie pas d'activer ta fiche perso

Merci =)
Okay j'le fais de suite