{ Test pour Georges Stanford#3.

Je te donne le même test qu'aux deux autres Georges, ainsi on pourra juger au niveau Wink

^^

Eva C.Moonhill a écrit:: Georges entretient une conversation avec Léonore Caldwell. Celle-ci étant une sorte de sous-chef, ils parlent surtout de la gestion de l'hôtel et de son succès. Mais Ambre Delacours fait son apparition dans la pièce. Georges la reconnait immédiatement et essaye de ne rien laisser paraître de l'angoisse qu'il éprouve au sujet de son arrivée ici. Si Léonore apprenait quoi que ce soit, elle en profiterai certainement pour prendre le pouvoir. (Ambre n'adresse pas la parole à Georges, elle fait que passer dans la pièce en lui souriant mystérieusement.)

Bonne chance Wink

Invité

Georges vrilla ses yeux opalins sur la cour et les quelques clients qui s’y promenaient sereinement. Il les voyait sans les voir, bien trop plongé dans ses pensées pour les remarquer. Se grattant distraitement sa barbe de deux jours, il songeait à ce que venait de dire Léonore et aux retombées que cela aurait sur l’hôtel. Il faudrait qu’il pense à se raser. Même si cette légère pilosité lui donnait un air terriblement ténébreux et craquant, cela ne faisait pas très professionnel pour un gérant d’hôtel. Du moins, c’est ce que pensaient la plupart des humains. Et Georges n’avait guère envie que l’on découvre le terrible secret de son hôtel. Il fallait donc paraître un maximum « normal » car comme venait de lui faire remarquer Léonore, les chasseurs commençaient à arriver. Oh, ils n’étaient pas beaucoup pour le moment mais le vampire savait comment cela allait se terminer. Plus l’hôtel aurait de renommée plus les chasseurs parleraient entre eux. Et ce ne sera plus quelques tueurs mais plusieurs dizaines qui débarqueront. Avec eux prendra fin le projet de Georges. Ses sourcils se froncèrent légèrement à cette idée. Jamais il ne laisserait quelques humains lui briser toute ascension au pouvoir. Il travaillait bien trop dur pour se voir arracher ainsi son rêve !
S’arrachant à la contemplation du paysage, le vampire se retourna et fit face à Léonore. Léonore Caldwell… Si les femmes fatales avaient une reine, ce serait bien elle. Terriblement belle, elle faisait tourner bon nombre de têtes avec son corps élancé, ses yeux d’un bleu limpide et ses cheveux de feu. Une beauté froide et mortelle qui avait son caractère. Il ne comptait plus les disputes qui avaient éclaté entre eux ni des ferventes et ardentes réconciliations. Combien de marques de griffes Georges gardaient-il de leurs étreintes passionnées et fougueuses ? Un fin sourire étira les lèvres du « jeune homme ». Il ne savait pas quel nom mettre sur leur relation. Bien plus qu’un simple rapport patron/adjoint, ils finissaient souvent dans le même lit. Mais il n’y avait pas que du sexe entre eux, si ? Pourtant, aussi loin que remontaient ses souvenirs, il ne se voyait jamais partagé autre chose que des jeux purement sexuels avec la belle vampire. Mais il voyait bien dans le regard de Léonore sa colère quand elle apprenait que Cheryl Silvers avait passé la nuit dans son lit. Bizarrement, cette colère ne le rassurait pas car elle était annonciatrice de sentiments. Et Georges préférait de loin les relations sans sentiments définis. C’était tellement plus simple !
Enfin, l’heure n’était pas à ses réflexions sur l’état de ses relations avec son personnel. Il était ici en qualité de gérant de l’hôtel et il devait parler gestion avec son adjoint. Tranquillement, il s’assit dans un spacieux et confortable fauteuil pourpre en face de celui de Léonore. Bien que la Salle Commune soit toujours occupée par quelques résidents, les deux vampires avaient décidé de rester discuter ici plutôt que d’aller dans le bureau de Georges. S’installant à l’écart, ils parlaient à voix basse afin que quiconque ne puisse entendre. Croisant les jambes, il posa son regard profond sur sa collègue et prit la parole d’une voix grave et réfléchie.

- Les chasseurs sont un problème majeur en effet. Mais ils sont une minorité dans cet hôtel et nous devons empêcher que leur nombre s’accroisse. C’est pourquoi il est dans notre intérêt de continuer à jouer notre rôle sans rien laisser paraître de notre vraie nature. Continuons à accueillir et servir les clients comme tout bon humain le ferait.

Sa voix se transforma en un simple souffle et se penchant vers Léonore, lui murmura :

- Restons vigilants quand nous « cueillons » certains clients. Ils ne doivent pas se douter un seul moment que nous nous servons allégrement dans leur réserve de flux vital...

Sourires mesquins et amusés de la part des deux vampires. Cet hôtel avait été une merveilleuse idée. Grâce à elle, les vampires allaient renaître ! Décimée et pourchassée pendant des siècles, leur race avait bien failli s’éteindre. Les survivants attendaient dans l’ombre de pouvoir réapparaître et Georges avait la grande ambition de permettre cette résurrection. Les clients qui descendaient fréquemment dans l’établissement fournissaient une réserve abondante de nourriture et même si les vampires devaient faire attention, qui ce serait douté que le personnel était en fait remplis de buveurs de sang ? Mis à part quelques chasseurs, ce plan était diaboliquement génial. Et Georges comptait bien sur la future renommée de l’hôtel pour accéder à un rang encore plus important au sein de la communauté vampiresque. A cet avenir prometteur, ses yeux brillèrent d’une flamme ardente.
Cette mise au point du nombre de chasseurs ayant été réglée (du moins, pour le moment), ils devaient maintenant se préoccuper des problèmes que soulevait la gestion d’un hôtel. Les clients affluant, ils devront sûrement augmenter le budget des cuisines et du bar. Sans parler des femmes de ménage et autres réparateurs de surface qui auront un peu plus de travail. Et puis, il y avait ce problème d’entretien des jardins.

- Passons à d’autres sujets plus légers mais tout aussi importants. Comme tu le sais, nous avons eu une augmentation de réservations et nous devons nous occuper des conséquences que tout cela entraîne. As-tu pensé à prendre le cahier de comptes ? Il faut revoir le budget des cuisines et du bar. Et trouver de nouvelles attractions pour divertir les clients. J’aim...

Sa voix se brisa. Une nouvelle venue venait de faire son apparition dans la Salle Commune. De taille moyenne, ses longs cheveux noirs cascadaient sur ses épaules et omoplates, encadrant un visage gracieux et noble où brillait un regard sombre et profond. Ambre Delacours. Georges l’aurait reconnu parmi mille. Après être resté avec elle pendant presque un siècle, il connaissait la moindre courbe de sa silhouette. Son arrivée lui arracha un frisson. Pas de désir ni de plaisir. Non, un frisson d’angoisse et d’appréhension. On ne pouvait pas dire que les deux anciens amants se soient quittés dans les meilleurs termes possibles et Georges avait peur de découvrir les raisons qui avaient poussé Ambre à venir ici. Il se doutait qu’elle aurait à cœur de se venger et cela ne le dérangerait pas si il ne la connaissait pas aussi bien. Elle n’était pas du genre à venir le voir, l’engueuler, le gifler et lui faire du mal. Non, elle agira lentement et méthodiquement. Telle une vipère qui s’approche de vous doucement et qui vous mord sans que vous l’entendiez venir, elle agira dans l’ombre. Georges ne savait pas comment elle allait s’y prendre mais il savait que la vampire avait plus d’un tour dans son sac. Et la haine et la rancœur sont de bons stimulants. La plus grande crainte de Georges était qu’Ambre dévoile à tous les vampires de l’hôtel la haute trahison qu’il avait réalisé. Si cela venait à s’apprendre, il était sûr que tous ces rêves de gloire seraient brisés et qu’il pouvait déjà se préparer à fuir. Car on ne rigole pas avec les traîtres chez les vampires ! En 549 ans de vie dans la peau d’un vampire, il était au courant de toutes les tortures qu’ils pouvaient infliger. Et il n’avait pas vraiment envie de les tester personnellement…

Léonore posait sur son collègue et patron un regard où se mêlaient interrogation, curiosité et surprise. Ce n’était pas son genre de s’arrêter ainsi en plein milieu d’une phrase et elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il ne continuait pas. Se sentait-il mal ? Non, il n’avait pas le regard vitreux ou le teint encore plus pâle que d’habitude. Alors pourquoi cet arrêt soudain ? Tandis que Léonore s’interrogeait, Ambre continuait de traverser la Salle Commune. Nul doute qu’elle avait reconnu Georges Stanford. Mais en passant devant son ancien amant, elle ne marqua aucune pause. Continuant d’un pas égal, elle ne lui accorda qu’un beau sourire mystérieux auquel il répondit d’un signe de tête, toute émotion ayant disparue de son regard. Il ne devait pas montrer à Léonore qu’il était complètement désorienté par Ambre sinon elle se douterait de quelque chose et irait sans doute poser des questions à la belle vampire.

- Une ancienne amie que je n’avais pas vue depuis longtemps. Je ne savais pas qu’elle était ici.

Son ténor légèrement enroué, il toussota un moment avant de regarder Léonore. Il voyait bien qu’elle ne se contentait pas de cette réponse vague et Georges pouvait lire les questions que ses yeux posaient.

- Oui, ce fut mon amante pendant un moment. Mais cela fait plus de quatre siècles que je ne l’ai pas revue et si cela peut te rassurer, je n’en ressentais guère l’envie. Qu’elle soit là me dérange un peu et ce n’est pas moi qui irais la voir pour renouer des liens.

Georges connaissait suffisamment Léonore pour savoir qu’elle était assez possessive et que cela ne servait à rien de lui mentir puisqu’elle se serait débrouillée pour connaître la vérité. Au moins, si elle allait interroger Ambre, elle verrait qu’il lui avait dit vrai et peut-être que cela lui suffirait. Mais que pourrait bien lui dire Ambre ?
La vampire hocha la tête devant les explications du vampire et reprit là où ils s’étaient interrompu. Sa voix était douce et envoûtante, comme toujours quand elle parlait avec lui.

Je te laisse recalculer le budget. Tu te débrouilles mieux que moi pour ce genre de chose. Tu n’auras qu’à me montrer le cahier de comptes quand ce sera fini. De toute façon, je doute que tu ais envie de faire couler l’hôtel et je sais que tu choisiras la meilleure solution. Pour ce qui est des attractions, laisse-moi m’en charger. Je suis plutôt douée pour trouver des jeux divertissants, non ?

Sourire quelque peu lubrique de la part de la vampire. Elle se souvenait des folles nuits passées avec Georges.
Se levant gracieusement du fauteuil où elle était assise depuis le début de l’entretien, elle posa sur le vampire un regard bleu profond et perturbant. Il y lisait quelque chose comme « Je te laisse retrouver tes esprits. On en reparlera plus tard. »
D’un mouvement de tête, elle salua son patron avant de quitter la salle d’une démarche fluide et féline. Georges la suivit des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Une fois seul, il appuya sa tête contre le dossier du fauteuil et poussa un long soupir de lassitude. Ambre avait amené avec elle bons nombres d’ennuis et de casse-tête pour le vampire ! Hélant un serveur, il commanda un double whisky sans glace. Autant prendre de l’élan avant de plonger dans le bassin rempli de requins.

{ Excusez-moi pour le retard. Je n'étais pas chez moi de tout le week-end. }

Excellent test, ya rien à redire Very Happy

Surtout pour un rôle aussi important que celui de Georges c'est tant mieux Wink

Tu peux passer partie présentation !

Invité

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