Un film? [Juliet]

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Assis dans une salle noire et pas tres chaude, Georges se demandait aujourd'hui s'il avait bien fait de venir ici, au cinéma. Depuis qu'il avait été obligé de vivre une tres longue période de son existence terré comme un rat dans des endroits tous plus glauque les un que les autres. Depuis il avait une certaine clostrophobie qui n'arrivait que par intermittence, quand il se rertovuait dans des endroits ressemblant a ses prisons qu'il n'avait que trop connu. Oh pour cela on pouvait une fois de plus remercié les chasseurs tellement bornés qu'ils ne prenaient meme pas le temps des fois de savoir si la personne était bel et bien un vampire avant de l'immoler. Qui a dit qu'il fallait etre intelligent pour etre un chasseur?

Bon alors pres d'un siécle de peur de se retrouver enfermé dans une piéce noire, Geroges avait décidé que cette apres midi, il iait boir le film qu'ils passaient au cinéma de son hotel. Il avait décidé cela lors de son réveil, avant même de s'être levé de son grand lit aux draps de satins rouges et noirs. Couleurs bien choisi n'est ce pas? A vrai dire, elle se fondaient avec les taches de sang qui resistaient au lavage. La séanbce n'avait lieu que l'apres midi et la jeune homme ou le vieux vampire plutot avait quelques babioles a régler avant de se laisser prendre une aprem de congé. C'était cela qui était bien quand on était son propre patron, on pouvait faire ce que l'on voulait sans rendre de compte a personne.

Il se rendit donc dans son bureau le matin, vérifia qu'il n'y avait eu aucune plainte contre son staff. Il ne voulait pas que les gens soient alamré car ils ne savaient pas que le personnel n'était que composé de jolies créatures buveuses de sang. Qui disait plainte disait en général retour jusqu'aux chasseurs et qui disait cela disait perte d'un membre de son équipe ans une souffrance terrible. Bref, bien de rien joyeux, surtout pour commencer une journée. Il vérifia deux tris détails préoccupant puis, une fois arrivé a l'heure de une heure de l'apres midi, il se dit qu'il avait finit sa journée et s'en alla au cinéma.

Question bête qu'on me pose généralement, il va pas manger? La nourriture humaine n'avait que tres peu de gout pour le vampire, lui préférant largement le gout si subtil du sang. Il entra dans la salle, et ne trouvant que tres peu de place, il s'asseya au dernier rang, histoire de voir sans être vu. Le film qui était diffusé aujourd'hui n'avait que tres peu d'importance pour lui, vu qu'il n'avait meme pas pris la peine de regarder le titre du film. Alors que la bande annonce s'affichait, le titre apparut sur l'écran et Georges pu lire : Dracula 2001. Si cela n'était pas un clin d'oeil du destin...

Les premieres minutes du film passérent et il vit une lueure apparaitre dans la salle, signe que la porte venait d'être ouverte laissant apparaitre une nouvelle personne venant regarder le film. Confrontée au même probleme que le vampire, elle vint directement s'assoir a l'endroit ou elle trouva de la place, exactement a coté de lui...

Réveillée depuis plus d’un heure, elle réfléchissait allonger sur son lit à sa journée. Qu’allait-elle faire de nouveau? Elle n’était pas là depuis longtemps, mais avait déjà visité quelques endroits bien sympathiques. Enfin sauf un, dont elle était incapable d’expliquée comment elle y avait atterri. Elle n’avait d’ailleurs pas cherché à le comprendre, ni à le savoir. Pour je ne sais qu’elle raison. Elle se sentait en sécurité ici. Elle avait pleins de chose qui lui plaisait, son petit ami actuel était prêt d’elle. Malgré que le beau patron de cet hôtel ne lui était pas indifférent et aussi qu’elle avait cru voir son ex, elle était heureuse dans ce château transformé en palace dans un coin perdu du monde!

Elle s’était aventurée dans le bar, qu’elle trouvait charmant. Juste qu’elle aurait bien aimé mater un beau barman, mais à la place se trouvait une jolie barmaid! Ce qu’elle trouvait un peu étrange dans cet hôtel, c’est qu’elle ne voyait très peu d’homme travailler. Juste quelques ouvriers à gauche et à droite. Enfin, cela ne la dérangeait pas trop. Elle avait aussi été dans la salle commune qui était très chaleureuse même tôt dans la matinée!

Au bout d’une heure et demi, elle entendue du bruit dans le couloir, sûrement les femmes de chambre. Elle décida donc de filer sous la douche et d’appeler avant le room service pour ce faire apporter son petit déjeuner dans sa chambre. Tony était déjà sorti, pour aller dieu je ne sais ou. Elle aimait être de temps à autre un peu seule. Chacun avait le droit à ses moments d’intimités.

Peu de temps après, avec un bon repas dans le ventre, elle était parée pour une journée dans ce château. Elle se balada un peu à l’extérieur, pour contempler toutes les infrastructures qu’il y avait. Elle put ainsi constater qu’il se trouvait plusieurs terrains de tennis ainsi qu’un golf. Un de ses jours, il faudrait qu’elle en prenne, elle qui s’était toujours dit que de savoir un peu jouer à se sport lui serait utile pour sa futur retraire!

Elle continua par un petit sentier un peu étrange, elle ne resta pas longtemps. Elle ne s’y sentait pas très a l’aise. Elle fit rapidement demi-tour, elle retourna dans le hall, quand, elle remarqua une affiche pour la séance cinéma de cette après midi. Le film commençait à 13h. Elle consulta sa montra et put constaté que le film avait déjà débuter. L’ayant déjà vu, elle décida tout de même d’y allée. Elle n’avait pas grand-chose à faire. Cela l’occuperait. Elle entra dans la salle obscure. Elle essaya de ne pas faire trop de bruit. Malheureusement, il n’y avait guère de place. Elle en trouva un presque au milieu de la salle, par malchance, elle dut faire lever quelques personnes. Elle ne remarqua pas en installant que son très cher voisin de droite était le charmant directeur.

Deux minutes plus tard, elle était enfin prête pour regarder Dracula 2001.

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Il adorait l'ironie en temps normal, a vrai dire, c'était encore une des seules choses qui le faisait rire apres cinq siécle et demi sur cette terre si vide.L'ironie de la situation dans laquelle il se trouvait prédominait sur tout autre forme d'ironie, peut importe quelle soit elle. Un vampire qui avait plus d'un demi millénaire regardait un film sur un vampire qui avait quatre fois son age, tuant des gens d'une maniére a peu pres exacte mais les transformant d'une maniére complétement fausse. Avant de faire ces films grands publics, ils ne faisaient donc aucunes recherches?

Quoi que a bien y penser, ou pourrait on trouver des informations sur les êtres tel que le staff de cet hotel? Cela devait etre vraiment tres dur, et leur rareté ne fesait qu'amoindrir la valeur de leur propos. Georges aurait bien lancé des informations sur internet, histoire d'expliquer a tous ces passionés qu'ils étaient dans le faux et qu'être un vampire n'était pas aussi idyllique qu'ils le pensaient. Bien évidemment, lui adorait ce qu'il était mais il connaissait bon nombre de vampire se mettant le feu a eux meme, ne supportant pas de faire du mal a des humains qu'ils ne connaissaient pas pour leur propre survie.

Le film avait commencé depuis environ un bon quart d'heure et les gens frémissaient devant l'émoglobine qui explosait partout. Georges n'en riait pas, mais presque. Parfois c'était bien fait, mais la plupart du temps, c'était assez gros. Malgré cela, voir l'acteur mordre dans un cou alors qu'il n'était pas vampire donnait au vrai vampire l'envie de le faire. Il passa doucement sa langue sur ses dents aussi aiguisées que la lame d'un rasoir en regardant alors que la salle s'éclairait grace a l'écran sa jeune voisine.

Il l'avait déja croisée, surement a l'accueil ou dans les couloirs de l'hotel. Un teint plutot clair, les cheveux blonds et soyeux, elle lui rappelait tant de femmes qui avaient ses victimes. Georges passait surement pour le gendre idéal en apparence comme on disait aujourd'hui, mais personne avant de s'être retrouvé seul avce lui n'aurait soupçonné qu'il était ce qui était. Un mouvement venant de sa poche droite le tira douloureusement de sa reverie.

Son portable mit en mode vibreur pour l'occasion affichait un message venant d'un des membres du staff. Meme extremement vieux, les vampires savaient être a la pointe de la technologie, et d'un claquement de clapet coulissant que l'on rabaisse il eteignit son portable et se remit dans le film... Enfin voulu le faire mais il vit que la jeune femme avait tourné son visage vers celui du Big Boss de l'établissement. Il lui souria a la jeune femme :

- Désolé...

Le regard bleu azur du vampire se voyait même dans le noir. Il avait un charme venant de son physique évidemment, mais aussi un peu plus mystique. Ses yeux semblaient être bien plus agés que son physique et ils l'étaient. Curieusement, le film sembla avoir tout d'un coup beaucoup moins d'intéret pour eux deux...

Tout juste installée, elle était déjà à fond dans le film. Rien ne la dérangeait, elle suivait à 100% ce film qu’elle avait vu et revu. Elle n’était pas une grande fan des films d’horreurs, loin de là mais aimait beaucoup les histoires sur Dracula. Depuis qu’elle avait lu plus jeune pour l’école le livre de Bram Stoker, elle s’était presque passionnée pour ce célèbre personnage. Elle s’amuse d’ailleurs de temps à autre à le ressortir de sa bibliothèque et à en lire un passage au hasard. Elle le lisait toujours avec autant de plaisir. Même si elle en connaissait quasiment tous les mots par cœurs. Dracula 2001, ne parle pas du bouquin de Bram mais se servait seulement de son personnage pour créé une histoire autour. Elle aimait beaucoup mais préférait d’avantage la version du livre. Elle ne savait absolument pas pourquoi elle aimait bien cet homme mystérieux? Elle était incapable de l’expliquer. D’ailleurs très peu de monde à part ses sœurs ne le savaient, elle n’en avait pas honte mais préférait garder cela dans sa boîte secret!

Le film avançait, elle n’avait eu aucun mal à le prendre en cours de chemin. L’ayant vu au moins cinq voire six fois, elle était capable de le suivre sans aucun soucis. Elle l’aimait toujours malgré quelques scènes un peu difficiles. Beaucoup de ses amis avaient d’ailleurs du mal à comprendre qu’elle aime ce style, elle qui était plutôt de nature à regarder des comédies. Elle était concentrée dans le film quand elle entendit un petit bruit de vibreur venant de sa droite, sur le coup elle eut peur d’avoir oublier de couper son mobile. Elle fouilla le plus silencieusement possible dans son sac à main quand elle remarqua qu’il s’agissait de celui de son voisin. Puisque discrètement il le sortie d’une de ses poche et l’éteignit. Il constata qu’il venait d’être pris en grand flac. Il ne peut s’empêcher de sortir un petit désolé avec un grand sourire. De son côté Juliet, le regarda discrètement et se mit à rougir quand il se mit à parler. Il avait un voix magnifiquement sensuelle. Heureusement qu’elle se trouvait dans une salle obscure. Elle venait de remarquer que son cher voisin n’était autre que Georges. Le directeur de l’hôtel, celui sur qui elle avait craqué dès la première fois qu’elle l’avait vu dans le hall de ce superbe château. Elle n’oubliera jamais son regard…

Elle ne savait pas trop ou se mettre, elle ne bougeait plus, elle ne regardait plus l’écran. Leurs regards se croisa pour ne plus se quitter. Il avait de sublime yeux bleus, qu’elle n’avait absolument pas envie de quitter… Elle se laissait plonger dedans. Elle sentait que son cœur battait de plus en plus vite…

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Le cinéma n'était pas l'occupation préférée du vampire, elle était même tout le contraire. Si quelqu'un voulait regarder un film, il y avait la télévision, les dvd et caetera, mais de la s'enfermer dans une salle noire pour voir des personnage de plus de trois métres de haut, Georges n'en voyait pas trop l'intéret. En fait, le vampire souffrait d'une sorte de clostrophobie, une haine d'être enfermé quelque part, un endroit sombre ou noir, la ou il avait passé dans son existence, beaucoup trop d'années. Il s'efforçait de suivre le film, les scénes s'enchainaient et montraient des visions de caranval a la nouvelle Orléans. Il se dit qu'un jour il faudrait qu'il aille y faire un tour si tout était aussi déjanté...

Il n'avait même pas pris le temps de regarder qui le bippait sur son cellphone. Ca ne devait pas être trop important mais il se rendait bien compte que ca pouvait dérenger ses chérs petits clients. Il avait créer un hotel, avec son staff, uniquement pour leur servir de restaurant. Parmi les clients, ils ne feraient pas de morts, ils se nourrriraient juste en les droguant et les remettrait dans leur lit juque le lendemain matin. En général, les victimes se reveillaient légérement groggy sans aucun souvenirs compremettant pour les vampires. Le film qu'il regardait était mal fait sur ce niveau la, ils les tuaient obligatoirement. Quel mauvaise vision. Bref, il s'était trouvé quelque chose, ou plutot quelqu'un de bien plus agréable a regarder.

Il entendit le coeur de la jeune femme battre plus vite, son sang circuler a un rythme croissant. Vous n'avez meme pas idée de la facon par laquelle les vampires peuvent être sensible a cela. Il adressa un sourire a la jeune femme, elle aurait pu faire une belle être de son espéce, une beauté blonde, dans un genre différent de celui de Léo, conserver pour le reste de l'éternité. Une scéne particuliérement gore et surprenante arriva dans le film, et presque toute la salle sursauta, a l'exception des deux " jeunes gens " du dernier rang. Elle semblait être captivé par le regard du propriétaire alors que lui écoutait son coeur qui frolait l'attaque cardiaque humaine au fil que les secondes s'égrennaient.

- Les vampires, étranges théme pour un film non?

Début vraiment ridicule pour entamer une conversation, mais le film ne l'interessait que guére, et puis tous les films de ce genre se finissaient de la même maniére : Le méchant vampire mourrait, la gentille héroine vivait, et le chasseur aussi. Rien de ien original ni de flatteur pour sa race.

Le film ne lui disait absolument plus rien malgré qu’elle l’aimait bien, enfin d’avantage le personnage qu’autre chose. Enfin la seule chose qui la dérangeait dans cette version était que Dracula tuait ses victimes. Cela ne devait gêner que peu de monde, vu le succès qu’il a eu à sa sortie au cinéma.

Toujours les yeux dans les yeux, son cœur battant la chamade, elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas remarquer qui était son voisin!! Il est vrai qu’elle était passée par la gauche pour s’asseoir. Mais tout de même comment le louper!!!

Les scènes du film défilaient, et ils ne bougeaient pas. Devait-elle dire quelque chose, mais quoi? Elle avait souvent l’habitude de dire n’importe quoi dans des moments ou elle était un peu mal à l’aise. Et là, il faut l’avouer, elle n’était pas dans tous ses moyens. Enfin d’un côté, être dans cette salle noire, était un petit avantage pour elle, personne ne voyait qu’elle était rouge écarlate.

Elle se demandait s’il remarquait qu’elle n’était pas vraiment elle-même. Elle était heureuse de pouvoir le regarder sans que personne ne le sache vraiment, elle supposait que la plupart des ses autres voisins étaient à fond dans le film. Elle l’espérait aussi, elle n’avait aucune envie que quelqu’un vienne couper ce moment merveilleux.

Au bout de quelques minutes, Georges se mit à parler du film… Elle était soulagée et surprise aussi, elle n’aurait jamais trouvé quoi dire. Elle devait maintenant lui répondre pour ne pas paraître stupide.

- Euh…

Dit-elle bêtement…

Ah? Je ne sais pas trop…

Devait-elle dire qu’elle aimait bien Dracula ou se taire… Cette jeune femme avoir une admiration pour ce personnage, il trouvera sûrement cela ridicule. Elle décida pour le moment de ne pas en parler.

Elle continua en ajoutant :

- Et vous?

Nul, elle se trouvait nul… Une occasion pareil et elle ne la saisissait pas…

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En général, lorsque vous alliez au cinéma, les gens n'aimaient pas vraiment lorsque vous parliez avec voter voisin ou votre voisine. C'était bien compréhensible apres tout, vous veniez pour regarder un film et vous ne pouviez pas vraiment le suivre faute de pouvoir tout entendre a cause de chuchottement de personnes. Georges n'en avait que faire si on le réprimendait vu qu'il était dans son hotel et a vrai dire, il ne faisait que commencer a parler avec la jeune femme qui se trouvait a sa gauche.

Curieusement, elle ne semblait pas se la jouer complétement imprenable comme les autres jeunes femmes avec qui il discutait entre guillemets. Elle avait un beau regard, mais le vampire avait compris qu'elle n'était pas du tout insensible au sien. Il décida de rompre le silence qui devenait trop pesant entre eux pour lui demander ce qu'elle pensait du théme du film. L'indécision était claire dans sa réponse et Georges lui sourit dans le noir avant de repondre.

- A vrai dire, je trouve que cela manque d'un peu de réalisme mais bon ...

Il laisait ses paroles en suspens mais ne rajoutait rien. De quel forme de réalisme était il en train de penser? Pour la jeune femme, se serait surement le réalisme comme quoi les vampires n'existent pas, alors qu'en son fort intérieur, il notait les invraissemblances avec les vrais vampires.

Une personne assise un rang plus bas se retourna vers eux et en placant son doigt sur sa bouche, leur fit signe de se taire. Georges leva les yeux au ciel, dans la pénombre, on ne pouvait pas reconnaitre le directeur de l'hotel heuresement. Pour une premiere séance au cinéma, ce n'était pas mal... A vrai dire, il n'aurait jamais pensé dégager son attention du film pour discuter avec une jolie blonde dont il ignorait le prénom.

- Au fait moi c'est Georges, et toi?

Reprenant conscience qu'il s'adressait a une cliente il ajouta en souriant:

- Enfin si je peux vous tutoyer ^^

Apres tout, physiquement parlant, il semblaient avoir a peu pres le même age. Bon Georges avait surement vingt fois l'age de la jeune femme mais il avait gardé certains tres de caractére propre aux jeunes hommes d'une vingtaine d'année heuresment.

Tout en écoutant Georges et en le regardant, elle remarqua qu’on commençait à gêner les autres personnes de la salle. Mais elle en avait complètement rien à cirer. Elle lui parlait… Punaise, elle en avait tellement rêver. Elle ne pensait pas que cela allait lui arriver de sitôt. Elle sentait qu’elle n’en avait pas vraiment le droit. Peu importe, elle était là, à côté de lui. Il avait engagé la conversation, elle ne pouvait pas l’ignorer… Mon dieu qu’est-ce qu’elle était heureuse. Elle ne le montrait pas trop, mais elle l’était vraiment. Au plus profond elle-même, elle avait envie de crier. De joie bien évidemment!

Elle avait été surprise qu’il lui demande ce qu’elle pensait du film et elle ne savait pas vraiment quoi dire. Comme une idiote, elle lui avait retourné la question. Puis avait gentillesse a simplement dit qu’il trouvait que cela manquait de réalisme. Il avait dit cela comme si il en connaissait. Pourtant cela n’était qu’une légende. Les vampires n’existaient pas. Enfin il est vrai que certains mythes sont vrai… Elle ne savait pas trop quoi en penser.

Elle fut encore surprise quand il se présenta en la tutoyant. Un directeur… A vrai dire, il était très jeune… Bref… Elle ne peut s’empêcher de sourire.

- Euh.. Bien sûr que vous.. Pardon que tu peux,

répondit-elle en rigolant discrètement.

Elle n’était pas vraiment à l’aise. Punaise, elle n’en revenait toujours pas. Elle ne pensait pas qu’il engagerai la conversation et encore moi ici. Et encore moi, qu'il voudrait la tutoyer! Nous sommes dans un cinéma, son cinéma. Le directeur, ne faisait pas vraiment bonne exemple. Mais à premier vue, il s’en fichait royalement.

- J’en oublie de me présenter à mon tour… Je m’appelle Juliet…

dit-elle toujours en souriant.

Elle devrait baisser d’un ton, elle ressentait le mécontentements de ses voisins. Elle les comprenait, elle avait horreur des personnes qui parlent au cinéma. Enfin, ici, c’était un peu spéciale. Plus de la moitié des personnes se trouvant dans cette salle devait avoir déjà vu le film. Sinon, leurs voisins respectifs auraient déjà fait une crise!

- Si je ne me trompe pas, vous, tu es le directeur?

Demanda-t-elle.

Elle le savait pourquoi, lui posait-elle cette question. Il devait se douter qu’elle l’avait reconnu…

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Qu'est ce qui pouvais vous pousser a discuter avec un voisin alors que vous étiez au cinéma dans votre propre établissement? Cela n'était d'une part pas tres professionel, mais les humains pouvaient mettre cela sur le fait que d'aspect physique, georges faisait tres jeune, enfin tout juste réellement adulte quoi. Mais mentalement, il l'était autant que toutes les personnes de cette salle ajoutées. Oui cela commencait a faire beaucoup et grace a dieu, ou plutot a cause de, il n'aurait jamais besoin de botox ni d'antiride.

Si les vampires n'étaient seulement qu'une légende? Surement au grand damn des occupants de cet hotel s'il le savait, non ce n'était pas qu'une légende. Mais tout le mystére autour d'eux, certains pouvoirs étaient complétement inventé. Imaginé le beau Georges Stanford se transformer en une chauve souris. Beurk. Il n'avait pas non plus le pouvoir de remonter dans le passé, sans cela, il l'aurait deja fait, il aurait été tuer Jillian et n'aurait pas laisser Ambre a sa merci. Jamais.

Il entendait les battements du coeur de la jeune femme qui étaient vraiment tres rapides. Avait elle peur de se faire virer de la salle car elle parlait ou était ce une toute autre raison qui avait rapport avec le charmant directeur? Il savait qu'il était plutot beau garcon pour cinq siécles passés.

L'exemple qu'il donnait n'était vraiment pas le bon, mais excepté sa charmante voisine, qui savait qu'il était le directeur de l'hotel, il faisait si sombre et georges ne parlait pas assez fort pour faire entendre cette info a ses voisins. E tpuis qui aurait parié en voyant un jeune homme d'une vingtaine d'année qu'il était le directeur de cet hotel luxueux? Personne. De ce fait, c'était plus simple de faire ce qu'il voulait comme il le voulait.

- Enchanté Juliet...

Il souria a la jeune femme et l'on pouvai voir ses dents blanches que personne ne pouvait soupçonner être aussi tranchantes qu'un couteau de boucherie. Il avait beaucoup de charme, mais cela était du au fait que ses yeux faisait plus expérimenté que le reste de son visage. Eux ils avaient vécu et cela se voyait. Il sentiat lui aussi la tension de la salle de cinéma et baissa d'un ton alors que maintenant il ne faisait plus que chuchotter.

- Oui c'est vrai, ok je ne donne pas l'exemple au ciné mais bon...

L'enfermement dans une salle obscure n'était pas trop son truc, surtout sachant qu'il y avait des chasseur dans l'hotel. La discrétion était de rigueur mais il n'y avait aucune mal a flirter devant un film d'horreur?

Juliet avait eu une très bonne idée de venir voir ce film, qu’elle avait déjà vu plus d’une fois. Elle était contente de ce trouver dans cette salle à côté d’un des plus bel homme de l’hôtel et qui n’est autre que le big boss. Il faut avouer que c’est un endroit assez particulier pour faire des rencontres. Elle n’y aurait jamais pensé. La plupart du temps tu es collé à fixer l’écran le temps de la séance ou a embrasser ton petit ami, si bien sûr il t’accompagne.

- Je suis tout aussi enchantée..

Répondit-elle spontanément.

Elle l’était bien plus que cela. Mais elle n’avait aucune envie de casser ce moment magique, alors elle n’allait, tout de même, pas trop montrer qu’elle avait depuis la première seconde ou elle l’avait remarqué dans cet hôtel, craqué sur lui! Elle avait fondu… Un coup de foudre? Elle n’en était pas certaine mais en tout cas, elle n’était plus la même quand il se trouvait dans les parages. Ici, elle s’étonnait elle-même d’être aussi calme. Seul son cœur battait la chamade. Sa voix n’était pas tremblante…

Elle sentait que ses voisins proches ne supportaient absolument pas qu’ils parlent. Georges baissa d’un ton mais ne s’arrêta pas pour autant. Il semblait content de pouvoir papoter un peu à une jeune inconnue…

- Mais…

dit-elle discrètement…

Elle avait envie de connaître la fin de sa pensée… Elle jouait la petite curieuse. Elle avait l’impression que le temps s’arrêtait mais elle regarda un instant le film et remarqua qu’il avait bien avancé depuis qu’ils avait commencé à discuter. Ils n’avaient pourtant pas dit grand-chose. Pourquoi le temps passe toujours trop vite dans les bons moments?

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Hotel, personnel et film, tout avait donc rapport avec les vampires ici? Et bien apparament, oui. Qui serait venu si il avait su? Personne? Et bien, il fallait croire que le secret avait été bien gardé et n'avait pas encore filtré pour le plus grand bonheur des clients et du staff technique. Que ferait l'un sans l'autre? Beaucoup de question et bien peu de réponse en effet. De toute maniére, l'interet n'est pas d'avoir une réponse en final mais bel et bien de voir sur quel chemin la question va se diriger non?

Le caractére dragueur du vampire ne s'était jamais trop calmé, excepté lorsqu'il avait vécu pendant quelques temps avec Ambre évidemment. Pour une fois dans sa vie, vampire j'entend, il avait été fidéle, et amoureux. Deux qualités pour certains, et défauts pour d'autres. A présent, il ne savait pas vraiment s'il serait capable de refaire cela, de redevenir ce qu'il était avant. Ambre... Ils auraient a parler, c'était clair et net, mais pour se dire quoi? Elle allait vouloir surement le tuer, et lui esquiverait afin de survivre. Comment cette histoire pouvait elle se finir alors?

La période amourette était belle et bien finie depuis longtemps pour lui, il fallait comprendre qu'a son age, il aurait du être sénile depuis bien longtemps, mais le temps l'avait incroyablement bien conservé: Une chance pour le propriétaire de l'hotel apparament. Il entendait le battement de coeur de sa voisine s'accélérer, être comme sur une sorte de montagne russe, mais il n'était pas assez présomptueux pour se dire que c'était lui qui faisait cet effet la et pensa plutot au film.

Ses relations vis a vis des vampires et des humains n'étaient pas tout a fait les mêmes. Il connaissait les vampires par coeur, comprenant le moindre de leur besoin, la moindre de leur envie. C'était compréhensible, il vivait cela depuis tellement longtemps qu'il en avait presque oublié ce que c'était que d'être humain. Presque. La curiosité de la jeune femme le fit sourire. Dents blanches parfaitement alignées et tellement tranchantes mais seulement lui le savait. Un charmeur qui savait y faire parfaitement. Toutefois, il répondit a la jeune femme:

- Mais je ne suis absolument pas exemplaire.

C'était le cas de le dire, mais fallait il vraiment le dire ou laisser planer le mystére alors que le film tirait a sa fin?

Non, pensa-t-elle surprise et déçu à la fois, la dernière scène du film approchait à grand pas. Elle n’avait pas vu le temps passé. Elle était tellement bien malgré son cœur qui battait à une allure affolante et qui en ferait peur à plus d’une personne. Elle était heureuse. Elle savait très bien qu’elle rendrait son petit ami fou de rage mais à cet instant précis, elle ne pensait absolument pas à lui… Loin, il était quand à Georges il se trouvait juste à quelques centimètre d‘elle.

Elle avait besoin de vacances, de VRAI, pas juste deux ou trois jours. Bien sûr, loin de ses parents, de la pression… En gros, loin de sa région natale! Évidemment elle n’allait pas partir sans son copain. Ensemble, ils cherchaient ou aller mais ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur un lieu qui leurs plairaient à tous les deux! Le hasard le ferait donc pour eux! Alors en guise d’aide sur leur destination, ils ont pris une mademonde. Juliet la fit tourné, puis a placé son doigt au hasard sur l’objet. Leur choix était donc enfin arrêté! Le pays de leurs futurs vacances serait :Transylvanie!

Elle ne pensait pas à ce lieu mais elle était prête à le découvrir. Elle n’attendit pas que Tony disent un mot et se mit sur son ordinateur. Elle pianota sur internet « hôtel en Transylvanie. » et tomba sur une page d’un hôtel château. Elle fut rapidement conquis. Le lieu semblait très beau, grand… Un endroit parfait pour des vacances au calme, et donc reposante! Elle ne laissa pas son petit ami dire quoi que ce soit et réserva aux dates convenus. Par chance, il y avait de la place! Enfin dans un pays pareil cela ne l’étonnait guère. Elle était vraiment heureuse. De superbes vacances en amoureux à l’horizon!

En arrivant sur le lieu de vacances, elle ne pensait pas que sa vie allait changer. Elle se trouvait dans un lieu un peu étrange avec en guise personnel exclusivement des femmes d’une allure mystérieuse. Mais elle ne se doutait pas quand rentrant dans le hall, elle tomberait sous le charme d’un homme et ni qu’il n’était autre que le directeur de ce sublime château!

Elle se remémora en moins d’un quart de minute, ces moments merveilleux qui l’ont mené jusqu’ici!

- Ah bon?

Dit-elle en essayant de s’empêcha de rigoler pour ne pas déranger les autres qui regardaient la scène finale.

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